La graphothérapie ou remédiation de l’écriture aide les enfants, les adolescents, les adultes à écrire lisiblement. La graphothérapie apporte des solutions et aide l’enfant à mieux former ses lettres, ses chiffres , à rendre son mouvement plus coulant, à libérer le geste.L’écriture manuscrite est très importante. Elle contribue à l’apprentissage de la lecture et à la réussite scolaire.
En général on pense que « ça va passer » mais en réalité, il est rare que les difficultés disparaissent naturellement avec le temps. S’il n’y a pas de prise en charge au niveau de l’école primaire, le problème risque de s’intensifier à l’adolescence, moment où le rythme d’apprentissage et de prise de notes va s’accélérer.
C’est parvenir à écrire avec fluidité, sans crispations, sans douleur, rapidement dans le but d’être lisible.
Etre lisible signifie pouvoir se relire et être lu par les autres. C’est aussi bien communiquer.
Le Professeur Julian de Ajuriaguerra, précurseur en matière de rééducation de l’écriture explique que l’enfant dysgraphique : “est un enfant dont la qualité de l’écriture est déficiente alors qu’aucun déficit neurologique important ou intellectuel n’explique cette déficience”.
La dysgraphie est une anomalie du mouvement cursif, de la conduite du trait.
Pour mettre en place une rééducation adaptée, il est nécessaire de comprendre la nature de la difficulté et son origine.
Par de multiples encouragements, le rôle du graphothérapeute sera de s’adapter à chaque enfant, à chaque adolescent en proposant un travail précis, des techniques appropriées, en fonction des centres d’intérêt de l’enfant.
En permettant à l’enfant d’être à l’aise dans l’écriture, la graphothérapie va lui apporter des solutions et surtout, de nombreux bénéfices sur le plan personnel et sur le plan scolaire.
Bien écrire s’apprend ou se redécouvre. L’écriture permet de communiquer et concourt à la construction des fondements de la personne. Elle met en action tout le corps . Elle est vivante !
« Pas d’écran avant trois ans » tel est l’appel répété du psychiatre Boris Cyrulnik. Les enfants, dessinez, créez, écrivez!
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